Projects

Ludivine Zambon : La Sèrâ

from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.

Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.


La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.

Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.


La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours

Florent Meng : Les sentiers analogues

from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.

Ludivine Zambon : La Sèrâ

from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.

Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.


La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.

Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.


La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours

Florent Meng : Les sentiers analogues

from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.

Confidences

from 6 december 2022 to 24 february
Irvin ANNEIX, Hune AMY, Kevin CHOUCHOUNOFF, Camila HOUBERDON, Sandrine ISAMBERT, Alex LOSIK, Ludivine ZAMBON.

Dans le cadre de l’invitation de l’Angle - Espace d’art contemporain du Pays Rochois, imagespassages propose une exposition collective en écho au thème annuel « Corps et langage ».

L'exposition a été l'occasion de l'édition d'un catalogue. Textes : Thibault Duval-Molinos / L'angle espace d'art contemporain du Pays Rochois et Pauline Boucharlat / imagespassages

les midis du documentaire sur l'art contemporain

from 25 january to 28 march
En partenariat avec l'Artothèque de Bonlieu
Séance de projection de documentaires sur la création actuelle
Janvier 2022 : Sophie Matter et Georg BASELITZ
Février : Jean-Michel Othoniel
Mars : Giuseppe Penone en résonance avec l'exposition présentée par la Fondation Salomon à l'Abbaye - Espace d'art contemporain et Myriam Mechita en écho à l’exposition présentée à la Fondation Salomon
Septembre : Lee Miller, Julie Kieffer et Alex Losik
Octobre : Jacques Villeglé, Histoire du Street art
Novembre : Tatiana Trouvé et Eva Jospin en résonance avec l'exposition présentée par la Fondation Salomon à l'Abbaye - Espace d'art contemporain
Janvier 2023 : Gérard Garouste
Février : Jean-Luc Godard et Jérémy Liron, en résonance avec l'exposition présentée par la Fondation Salomon à l'Abbaye - Espace d'art contemporain
Mars : Marc Desgrandchamps, l'exposition présentée par la Fondation Salomon à l'Abbaye - Espace d'art contemporain et Christian Marclay

Cynara cardunculus et 1351413211920495

from 31 to 31 march
Tout tapis est une scène (collectif de l'ESAAA dédiée à la performance) et imagespassages ont présentés deux conférences performées de iuri martin-cabétich (doctorant à l'ESAAA) et Romane Vieira.

Construire le sensible

from 29 april to 29 july
imagespassages a présenté l’oeuvre de VINCENT BROQUAIRE Packing dans le cadre de l’exposition Construire le sensible – Regard transversal Art et Architecture. Avec les oeuvres de Yves Bélorgey, Rita McBride, Lisa Milroy, Jean-jacques Rullier, Christian Fossier, Martine Aballéa, Christophe Cuzin, Suzanne Mahlmeister, François Morellet.
Co-commissariat Marie Bondy – Clément Daneau – François Lis

Screening art et architecture

from 13 to 13 may
Jordi Colomer, Jan Kopp, Jean-Gabriel Périot, Martin Le Chevalier, Marie Bondy, Tsubasa Kato…

Noemie Goudal : Post Atlantica

from 9 july to 17 september
L’exposition de Noémie Goudal POST ATLANTICA présente des œuvres vidéographiques et photographiques récentes de l’artiste en prise avec l’architecture singulière de Pile Pont.
Dans l’exposition, les projections vidéo monumentales de Below the Deep South et Inhale, Exhale évoquent les lentes transformations que connait la surface terrestre depuis des millénaires et rejoue notamment celles mises au jour lors de récentes découvertes scientifiques. L’artiste y met en scène des machineries spectaculaires donnant à voir une végétation luxuriante en proie à sa mutation voire à sa disparition. Ainsi, au cœur d’espaces indéterminés, des images apparaissent et disparaissent dans un mouvement perpétuel mimant l’incroyable résilience des écosystèmes.

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Sreening " sortir du cadre"

from 11 to 11 march
Cinéma Le PARC, La ROCHE SUR FORON en partenariat avec l’Angle - Espace d’art contemporain Vendredi 11 mars 2022 imagespassages a proposé une sélection d’oeuvres vidéo d’artistes en écho aux thématiques développées dans l’exposition en cours à L’Angle.

Ludivine Zambon : La Sèrâ

from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.

Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.


La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.

Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.


La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours

Florent Meng : Les sentiers analogues

from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.

Paysages Grands Formats

from 25 may to 26 september
imagespassages, dans le cadre de l'exposition "Paysages Grands Formats" et en partenariat avec Archipel Art Contemporain, a présenté deux installations vidéo des artistes Pauline JULIER et Mélanie MANCHOT

Plein air

from 18 june to 18 september
Dans la cadre de la programmation d’Archipel Art Contemporain, la commune de Saint-Gervais propose un parcours artistique dans le parc thermal de la ville au cours de l’été.
Inscrit à l’entrée de la commune, dans le quartier du Fayet, ce projet s’insère dans un cheminement artistique mettant à l’honneur la création d’aujourd’hui, allant jusqu’à Pile Pont Expo surplombant le Bonnant jusqu’à la Maison forte de Hautetour dans le centre du village. Les installations réalisées prennent en compte la nature du lieu (végétal, minéral, en milieu montagnard), son histoire et sa situation géographique.
Après une première édition en 2021, « Plein Air, parcours d’art à ciel ouvert » présente au parc thermal du Fayet les oeuvres des artistes Donovan Le Caodou, Tom Castinel, Lyse Fournier, Julie Kieffer et Maxime Lamarche. Autour de la thématique de l’eau, de ses formes et de ses usages, elles investissent différents lieux du parc et créer un parcours : des usages industriels de l’eau aux activités de loisirs, en passant par l’utilisation de celle-ci dans les matériaux ou dans l’atmosphère.
Commissariat invité en 2022, Emilien Adage et Anthony Lenoir de Solarium Tournant
Commissariat Archipel Art Contemporain, Emma Legrand

from 20 to 20 july
En partenariat avec l'Angle-espace d'art contemporain du Pays Rochois qui a célébré ses 10 ans d'actions artistiques sur le territoire, imagespassages a proposé la performance de Florent Lamouroux autour des liens entre boxe et performance...Une extraordinaire rencontre s’est tenue entre le monde du sport et celui de l’art. Une proposition de l’artiste Florent Lamouroux (basé en Indre et Loire) qui, pour cette performance, a invité un boxeur du territoire a combattre le temps d’un match et « rejouer » ce qui a été considéré comme la première performance artistique : la rencontre historique entre Arthur Cravan - poète, critique et neveu Oscar Wilde - et le champion du monde de boxe Jack Johnson - premier champion du monde africain américain, vainqueur d’un boxeur blanc ségrégationniste. Pour l’artiste, la boxe a toujours été un sport de lutte investi d’enjeux plus larges, souvent d’un combat de société au-delà du ring.

Confidences

from 6 december 2022 to 24 february
Irvin ANNEIX, Hune AMY, Kevin CHOUCHOUNOFF, Camila HOUBERDON, Sandrine ISAMBERT, Alex LOSIK, Ludivine ZAMBON.

Dans le cadre de l’invitation de l’Angle - Espace d’art contemporain du Pays Rochois, imagespassages propose une exposition collective en écho au thème annuel « Corps et langage ».

L'exposition a été l'occasion de l'édition d'un catalogue. Textes : Thibault Duval-Molinos / L'angle espace d'art contemporain du Pays Rochois et Pauline Boucharlat / imagespassages

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Habeas Corpus

from 25 may to 26 july
Habeas Corpus met en scène des œuvres d’où émergent des corrélations entre corps et langage. Comment le langage peut-il prendre corps ? Et dans une certaine réciprocité, comment le corps s’immisce-t-il dans le langage ?

La peinture de Marc Limousin est en soi une chorégraphie, un terrain de rencontre où la matière, le mouvement, la trace, l’écriture et le corps de l’artiste ne font qu’un.

Dans un registre singulier, Pierre Guimet emmène le langage et le corps sur le terrain de la fiction poétique.

Régine Raphoz questionne la symbolique des formes et nous invite à nous plonger là où la pensée et, par là même, le langage prennent corps.

Mythologies contemporaine

from 25 may to 26 september
Chaque année, la Maison forte de Hautetour de Saint-Gervais accueille une exposition collective d'art contemporain ayant pour vocation de sensibiliser les publics aux différentes formes de créations actuelles d'artistes-plasticiens.

En 2021, l'exposition "Mythologies contemporaines propose de porter un regard sur les artistes ayant à cœur de révéler, dans leur travail, ce qui fait aujourd'hui le récit de notre époque et explore le thème de la narration envisagée comme expression plastique plutôt que récit. S'inspirant de mythes et de croyances ancestrales, ils revisitent cette notion pour faire écho à la société contemporaine et raconter ainsi le monde en train de changer.

Le 21e siècle a-t-il vu émerger de nouveaux mythes fondateurs de la société contemporaine ? Les mythes ancestraux sont-ils toujours d'actualité à l'heure où l'image et le réel occupent une place prépondérante ? Le mythe est-il aujourd'hui l'espace du repli intérieur pour faire face à une culture de masse stéréotypée et standardisée jusque dans l'intimité ? Autant de questions soulevées par les artistes dont les œuvres sont présentées.
Avec les œuvres de :
Laura BEN HAIBA & Rémi de CHIARA, Abdelkader BENCHAMMA, Pauline BOUCHARLAT, Camille CLOUTIER, Bertrand DEZOTEUX, Lola GONZALES, Tomoko KONOIKE, Florent MENG, Johann RIVAT, Clara SARACHO DE ALMEIDA, Jacques VILLEGLE.

ENCASTRABLE

from 10 to 17 june
Entre Solarium Tournant et Le Centre d’Art de Flaine, juin 2021
Solarium Tournant invite le duo Encastrable composé de Paul Souviron et Antoine Lejolivet.
Encastrable invite le musicien Fatmapneumonia et le vidéaste Antonin Tricard.

Le tout pour une résidence productions protéiformes (sonores et vidéos) au Centre d'Art de Flaine, l’occasion de ressortir les décos de Noël et de randonner (ici les artistes sont alpins ou ne sont pas).

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Ellispes histoire de passages

from 17 september to 13 november
Cette exposition est pensée comme un espace d’échanges et de dialogues, proposant aux visiteurs une rencontre intime avec les artistes, leur travail et leur histoire. Elle met en écho diverses formes de récits, témoignages, légendes, fables familiales et explore la notion de transmission. Le monde de l’humain se définit par sa capacité à transmettre et à s’approprier des expériences toujours nouvelles, et donc à se transformer lui-même. Pourtant, de nombreuses situations peuvent créer des disjonctions, des oublis, des brèches dans ce processus de passage qui vont néanmoins se révéler être des espaces d’appropriation et de création notamment pour les artistes.

Arno Gisinger Conférence autour de Album/Atlas, Pauline Horovitz Des châteaux en Espagne, 2013, MAKITA Performing, 2005, Valérie Mréjen Voilà c’est tout, 2008, Antoine Perez Rituel pour le Vivant, 2020, Ed Pien Hand String Games, 2012, Eugenia Reznik Dé-conter, 2018, Jenny Feal Lecture de termites, 2015

Pizzas céramique

from 21 to 21 october
Dans le cadre du partenariat entre l’ESAAA et la Ville d’Ugine, le Centre d’art et de Rencontres « CURIOX » accueille la soirée Pizza Céramique, temps fort dans l’exposition Le Grand Zinc de l’artiste Io Burgard.
Pendant cette soirée, Io Burgard complète l’exposition en invitant le projet « Peppina Ceramigiano » de l’ESAAA dans son espace.
« Peppina Ceramigiano » est un projet mené par l’atelier céramique de l’ESAAA où des pizzas en céramique sont créées par les étudiant∙es, artistes et enseignant∙es de l’école d’art.
Une partie des pièces seront montrées dans l’exposition de Io Burgard et une autre partie sera accrochée dans la pizzeria « Chez Noel » à Ugine.

Mon bleu mont Blanc

from 26 january to 16 march
« Gravir des sommets, revendiquer le ciel ! En venant en résidence à la Maison forte de Hautetour, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour ont souhaité prolonger leurs recherches effectuées lors de leur ascension au mont-Blanc en 2018. Cette ascension avait pour enjeu de rejouer celle, historique d’Horace-Bénédict de Saussure et de mesurer à leur tour le bleu du ciel à partir du cyanomètre du scientifique. A travers le bleu enregistré, c’est toute la question de la représentation de la montagne qui est soulevé. »

«TOUS AZIMUTS » Sébastien CABOUR et Pauline DELWAULLE du 12 novembre au 14 décembre 2019



Sébastien Cabourg et Pauline Delwaulle forment un duo d’artistes dont le travail artistique commun s’attache à retranscrire des expériences du paysage. La capture de données provenant d’éléments du paysage est au fondement de leurs projets. Ils se confrontent aux espaces naturels pour en tirer des « prélèvements » et les réinterpréter ensuite en atelier.



« Cette exposition est traversée par l’idée de l’omniprésence du mont Blanc. Notre approche a consisté à l’éprouver, à tourner autour, à monter dessus. Nous nous sommes intéressés à sa conquête, à son ciel, à son nom, aux voies qui le gravissent, au statut qu’il a acquis. Observer le regardeur, observer les différentes formes circulaires qui sont à l’œuvre, et proposer de nouveaux points de vue : un mont Blanc réduit à une couleur, à quelques lignes brisées, à un microsillon. »



Ce projet à prit forme à l’Angle, il s’inscrit dans le cadre de la résidence d’artiste portée par la Maison Forte de Hautetour et Archipel art contemporain de Saint-Gervais Mont-Blanc, durant la Saison 2018/2019 et en partenariat d’Altitudes - réseau d’art contemporain en territoire alpin.
Ce projet fait partie de Project Room de Sébastien Cabour et Pauline Delwaulle dans l’exposition collective « On y marche avec l’oreille (L’appel du terrain) » à la Villa du Parc.

Cette exposition est en Résonnance de la biennale de Lyon 2019.

Hors Pistes #1 - Peindre ! Faire et parler peinture en 2019 !

from 24 october to 5 december
Avec l'ESAAA, une toute jeune génération d’artistes décomplexés s’installe à l’Arteppes. La peinture traverse leur pratique, en occupe une place prépondérante ou sert d’axe à leurs questionnements : peindre dans et hors cadre, sur le mur, dans l’espace ; du tableau à l’installation, de la peinture matière à la peinture dématérialisée, de la toile à la tablette !
Intégré au volet Résonance de la 15e Biennale de Lyon, le projet « Hors pistes » a été initié par l’ESAAA et l’ESBAN en partenariat avec le Réseau Peinture, Le Mikado / Arteppes – espace d’art contemporain (Annecy), Regard Sud (Lyon) et La Vigie (Nîmes). Trilogie d’expositions réunissant les travaux de plusieurs étudiant·es et jeunes diplômé·es, Hors pistes démarre à Annecy, avec un premier volet accueilli à l’Arteppes. Deux autres expos suivront à Lyon et à Nîmes.

Coralie Sanchez, Valentin Nicot, Adeline Margueritte, Nicolas Weber, Lys Constant, Soo Young Kwon (ESAAA), Kevin Hoffman, Flora Bongiovanni, Sarah Saint-Val, Juliette Bentahar, Romuald Guiboux (ESBAN)
202420232022202120202019
JanuaryAlexandre Del Torchio
Alexandre Del Torchio, explorent les musiques acousmatique/électroniques, influencées par la musique de film, la noise ou le métal expérimental. Son travail consiste à faire émerger des mondes secrets et souterrains ; une matérialisation de l’invisible, où se croisent ondes cérébrales, persistance rétinienne, captations électromagnétiques, ondes sonores et lumineuses. Pour sa résidence avec Punctum Remotum, il propose « un voyage extatique » entre réalité et fiction, intitulé 2x8, en réinterprétant l’univers sonore des usines et industries de la vallée. Il définie pour lui l’identité même des ouvriers du territoire : La lumière artificielle donnait le rythme / Nous sortions des ateliers comme des somnambules / voyageurs en pilote automatique / Pour nous, la montagne semblait loin.
Il est compositeur (Prix Sacem, Prix Cinéma du Réel…) et artiste visuel. Il a étudié la musique acousmatique auprès du compositeur Régis Renouard-Larivière et du CDR de Pantin. Il est est diplômé du Fresnoy.
FebruaryPablo Grand Mourcel
« Mon projet pour l’envers des pentes a été un travail pictural autour de l’observation de la nature et plus précisément des plantes médicinales. Par le biais de la peinture et de l’illustration, il s’agit de promouvoir les connaissances de ces plantes. Mon point de départ à été la découverte de la loi des signatures. Née de l’observation des plantes, cette théorie construite par analogie, s’est développée selon l’idée que les semblables soignent les semblables. Ainsi, on suppose que l’apparence d’une plante aurait des effets positifs et bénéfiques sur les parties du corps avec lesquelles elle présente des traits caractéristiques comparables. Ces correspondances entre couleur, texture, environnement des plantes et les effets produits sur le corps et le psychique humain ont influencé l’histoire de la médecine et de la pensée humaine. »
MarchJean François Azzena et Dimitri Loschi
imagespassages invite les artistes Jean-François Azzena et Dimitri Loschi à proposer un parcours en image dans le cadre de la résidence Instagram Altitudes. Depuis 2020, Jean-François Azzena et Dimitri Loschi travaillent en duo, ils ont notamment créé ensemble la chaine youtube TELE AMORE, un espace qui leur permet « d’approfondir l’épaisseur de leurs alter egos respectifves et de visibiliser de jeunes artistes queer au sein de la section Glitter After Work. ». Si leur pratique artistique emprunte à la forme du cabaret, du théâtre, du show télévisé… ils détournent volontiers leurs formats stéréotypés et trouvent dans les réseaux sociaux et nouveaux média des supports de diffusion, des espaces de création en dehors des chemins et des codes de l’art.
AprilFlorent Meng Lechevallier
MayElodie Tribut
JuneDodoung Kim
En traversant plusieurs frontières, Kim Dosoung recherche des pierres plates sur lesquelles il inscrit des coordonnées géographiques avec un tampon, puis il les replace à leur emplacement d’origine. Pour ceux qui rencontrent ces pierres, elles peuvent évoquer des marqueurs de chemin typiques des montagnes et susciter des interrogations sur la signification particulière de ces lieux ou sur des événements importants qu’elles pourraient signaler.
Ce projet questionne les relations entre les frontières et les paysages naturels. Les gestes de l'artiste appliquent à la nature des conventions et des règles complexes de la société humaine, tout en conférant une identité aux éléments naturels. Il s’agit également d’une tentative d’établir un dialogue entre deux systèmes de lois différents et d’explorer comment les conventions humaines s’appliquent ou se confrontent dans le contexte naturel.
JulyGaelle Foray
« Le travail de Gaëlle Foray commence toujours par une récolte, un glanage de matériaux de récupération. Anciennes photographies, bibelots, fossiles et pierres, tupperwares… sont les détonateurs avec lesquels elle compose des saynètes, des installations, des collages. Elle nous met, à ses côtés, face à l'envers du décor qui constitue nos vies. »
AugustSolène Ortoli
202420232022202120202019
JanuaryValentin Pinet
Chercher le tour
Deux jeunes femmes se mettent en tête d’aller chercher le meilleur point de vue sur le tour
de France.
Attendre le tour
Le passage du critérium du Dauphiné depuis le point de vue des spectateurs, posté sur le
bord de la route.
FebruaryAntonin Detemple
« Il existe pour moi une triangulation entre le refuge de montagne, la fusée de la mission Apollo 17 et le cliché de la terre de 1972 - Les trois sont des mondes clos, à leur manière. Le refuge est en soi, un peu comme une station orbitale, qui ressemble elle-même à la Terre, au milieu du cosmos. Lors de ma résidence au refuge du Soreiller, j'ai voulu étudier le fonctionnement même d'un refuge. D'où provient l'eau potable et comment est-elle utilisée ? Comment produit-on de l'énergie ? Comment sont gérés les déchets ? J'ai voulu mettre en relation cet écosystème autonome avec deux autres, la planète Terre et la Station Spatiale Internationale (ISS), pour faire cohabiter les notions de proximité avec des échelles cosmiques. Observer son fonctionnement à l'échelle individuelle, en aller-retour avec notre environnement. »
MarchJulien Guinand
Dans les montagnes de Kumano et d’Ashio, au Japon, l’intervention humaine - la culture forestière intensive, l’exploitation minière - a déclenché des processus mortifères à l’échelle du territoire, qui ont généré à la fois une fuite en avant technologique, des réponses locales et une prise de conscience écologique. « Two mountains » est un double récit, ample et fragmentaire, construit au présent à partir des photographies, textes et documents que Julien Guinand a rapportés de ses séjours entre 2015 et 2018. Initié alors qu'il était résident à la Villa Kujoyama à Kyoto en 2017, ce travail photographique documente la fabrication et la destruction du paysage dans le Japon contemporain.
AprilRomane Truc
Romane Truc a observé la peinture au microscope et pensé l’interface du réseau social comme une planche de photos d’identités planétaires. Les photographies d’observation de peinture au microscope, sur lamelle en verre (huile et acrylique) ont été nommées et positionnées dans l’espace, devenant par la suite des lieux de récits. A cette série des dix planètes, s’ajoute celle de quatre paysages oculaires, peints de manière automatique, où des formes apparaissent (visages, montagnes, animaux) sans qu’elles aient été préalablement pensées.
MayElodie Wysocki
De son vivant, Julia Pastrana fut à la fois surnommée « L’hybride merveilleux » et « La femme la plus hideuse du monde ». Engagée comme danseuse mexicaine par le cirque Barnum & Bailey, le contraste entre la grâce de ses mouvements et son apparence simiesque, fascine. Elle épousera son manager Theodore Lent en 1857 dont elle aura un enfant. L’accouchement est difficile et Julia, comme l’enfant, ni survivront pas. Theodore Lent, privé de son revenu principal vend les corps à un professeur de l’Université de Moscou qui va les naturaliser. Le succès de l’opération est tel que Lent exige en tant qu’époux et père de récupérer les corps qu'il va exposer durant des années avant de les louer à un musée des curiosités. Les corps furent exhibés durant les décennies pour être finalement stockés dans un entrepôt au cours du 20ème siècle, d'où ils disparurent suite à un cambriolage.
JuneAlice Bandini
Images détournées de cartes postales, détails de ses sculptures, photographies d'installation “in-situ”, images d’archives industrielles et personnelles constituent une base pour le développement d’une photothèque spécifique au milieu alpin. Travaillant autour du champ sémantique du mot “chute” et plus précisément, autour de la notion du vide, Alice Bandini réalise des recherches sous forme non-exhaustive et subjective sur les phénomènes récurrents de chute en territoire alpin.
JulyStephanie-Lucie Marthen

Stéphanie-Lucie Mathern élabore depuis plusieurs années une réflexion philosophique et esthétique qu’elle met en pratique à travers sa peinture souvent qualifiée de brutale, tranchante voire provocante. Les couleurs vives et parfois acides expriment avec satire la violence, la sexualité, la mort et parfois, tout cela en même temps. C’est le monde dans toute sa laideur que cherche à dépeindre Stéphanie-Lucie Mathern, réactivant ainsi l’éternelle question du goût et du dégoût dans les arts. Saturation des images, saturation des couleurs… la toile n’a peut-être jamais été aussi torturée. Pourtant, l’attitude de Stéphanie-Lucie Mathern, à mi-chemin de Savonarole et du professeur Choron, est moins moralisatrice que constatrice, face à une société dont les vices ne sont autre chose qu’une réactualisation du péché originel.
AugustLudivine Zambon
Pendant trois ans, elle travaille à la préparation, à l'écriture, au tournage et à la postproduction du court-métrage-manifeste « La Sèrâ » tourné au Mont-Salève en Haute-Savoie. Mettant en jeu les ressources disparues de cette montagne au travers de la déambulation de trois personnages, guidés par une lettre laissée à leur attention.
La résidence Instagram a permis de revenir sur certaines images, textes et temps de préparation pour résumer la structure générale du montage final.
SeptemberPatricia Cartereau
A travers quelques détails, Patricia Cartereau dévoile, dans sa résidence Instagram, son travail le plus récent. Des reflets lumineux d'un verre coloré, aux textures proches de l'écorce, en passant par une gamme de peintures subtiles, l'artiste produit des fragments, parfois abstraits. Le sujet est pourtant là, toujours le même : la pierre. Le minéral sous sa forme la plus banale est métamorphosé et décliné pour devenir motif, élément organique, paysage, ou objet précieux. Sous ce jour, comme l'indique le titre l'exposition de l'artiste à l'Angle, espace d'art contemporain du pays rochois, "chaque pierre enferme une montagne.
OctoberEmmanuel Régent
Si Emmanuel Régent s’est plus particulièrement fait connaître par son œuvre graphique, au dessin
hachuré en noir et blanc, il n’en multiplie pas moins les modes d’expression, notamment la peinture.
La singularité des modes opératoires qu’il met en jeu à l’exercice de celle-ci distingue sa démarche en
l’inscrivant avec force et pertinence à l’aune de sa culture méditerranéenne, et pour tout dire
maritime. La mer y est en quelque sorte le fil conducteur, non pas narratif mais inductif. Emmanuel
Régent est un artiste des profondeurs, ainsi que tous ses travaux s’en font l’écho. Versant peinture,
ils conjuguent une réflexion sur le principe de révélation, la pratique du monochrome et la question
de la figure.
NovemberLaurie Dall'ava
Laurie Dall’Ava est invitée en résidence de recherche et création par la Villa du Parc à la Maison Butor de Lucinges au printemps 2023.
Les œuvres de Laurie Dall’Ava se nourrissent d’un corpus iconographique documentant des traditions diverses, scientifiques, spirituelles ou parallèles, qui sondent et se connectent à la matière et la mémoire du vivant. Une nouvelle piste de recherche est en cours autour du mycelium et des réseaux racinaires terrestres, qu’elle vient étudier dans le massif forestier des Voirons.
DecemberBruno Silva
202420232022202120202019
JanuaryEncastrable
Premières lueurs de juin.

Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam...

Branchés sur Lylradio, dans la voiture en direction du centre d'art de Flaine, les voix melliflues de Paul Souviron et Antoine Lejolivet (Encastrable) nous accompagnent au rythme de la musique de Fatma Pneumonia et des images d'Antonin Tricard.
Invités par Solarium Tournant, ils ont sillonné les terrasses de Marcel Breuer, varappé les sentiers du lapiaz, combiné les guirlandes égarées, dérouté les labiles palabres d'intersaison.

Concrétisant les errances du son, Hitchhiker Residency #7 & Solarium Tonneau #3 documentent la résidence et « l'aventure frappe à votre porte ! ».
FebruaryQuentin Lazzareschi
MarchSylvie Bonnot
Lors de sa résidence à Ugine, Sylvie Bonnot oriente son travail sur la part végétale du territoire, et plus spécifiquement en regard avec le milieu forestier.
Selon Sylvie Bonnot, « il s’agit de mettre en lumière les différentes facettes d’un milieu forestier vertical, des essences qu’il abrite et des formes, des gestes qui en favorisent la gestion et l’usage ». Ce projet photographique (2021-2022) a fait l’objet de son exposition personnelle Le sens de la pente au CURIOX en 2022.
« […] Le sens de la pente, en revanche, c’est l’acceptation du milieu, de sa morphologie, de ses obstacles. Pour le définir, l’artiste a repris l’expression de l’un de ses interlocuteurs : « Faire le sanglier pour traverser les fourrés denses ». Elle nous décrit ce corps qui se faufile dans un environnement contraignant et hostile, l’obligeant à s’adapter. Le sens de la pente, aujourd’hui, exprime le besoin de se fondre dans un territoire où l’homme doit faire sa place. Ce sont les arbres qui sont maîtres de la pente. » Sophie Eloy et François Michaud.
AprilMarianne Villière
« Ce printemps ne sera pas silencieux ! Arrêtez le béton » clamé lors d’une manifestation des Soulèvements de la terre est la ritournelle qui guide le propos de la résidence de Marianne Villière. Celui-ci est axé sur la protection de la biodiversité et sa visibilisation. Coiffée de graines pour un bal à ciel ouvert, elle pollinise nos regards et saisit l’occasion de partager ces pensées qui s’immiscent entre les pierres pour cultiver "ce en quoi nous tenons".
MayAurélie Pétrel
La pratique photographique d’Aurélie Pétrel interroge le statut de l’image, son utilisation ainsi que les mécanismes de sa production. Ancrées dans la durée, ses recherches visent à ramener la prise de vue au centre de la réflexion multisensorielle à l’aide de dispositifs spatiaux.
JuneDelphine Renault
Delphine Renault a une pratique d’installation in situ qui propose aux visiteurs de prendre les rôles de repère spatial et d’activateur de décor. Elle développe une réflexion autour du point de vue, de la ligne d’horizon et de la perspective. S’interrogeant sur la manière dont le paysage se construit, elle questionne son histoire, son authenticité, son usage et ses représentations. Elle explore notre rapport d’échelle à l’espace en le modifiant physiquement et symboliquement. Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste propose un parcours rythmé par des moments de déambulation et de contemplation autour de la figure du lac et de la montagne, et plus particulièrement de leur appropriation artistique, touristique et populaire. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le travail sur l'œuvre Ciel de lit.
JulyLaetitia de Chocqueuse
A l’appui d’un ensemble d’analogies visuelles ou conceptuelles, Laetitia de Chocqueuse a voulu s’interroger sur le temps à la montagne : s’écoule-t-il différemment, a-t-il une autre qualité qu’au bord de la mer ?
L’élévation physique qu’induit un séjour en altitude peut-elle conduire à une forme d’élévation psychique ?
AugustChloé Dugit-Gros
Durant sa résidence à Flaine, Chloé Dugit-Gros s'est intéressée à la légende locale. Cet éminent géant qui s'allongeant dans la vallée aurait utilisé le cirque flainois pour reposer sa lourde tête – donnant au lieu le nom d'oreiller, en patois « flainoz ».
Évitant tout contact direct avec les chemins de randonnée, leur préférant les voix de l'architecture, Chloé Dugit-Gros a construit un environnement onirique – fait de bas-reliefs et d'un grand rideau – dans lequel le spectateur est invité à suivre sa propre voie.
A. Lenoir
SeptemberThomas Benard
Inspiré par un conte alpin narrant l’apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison Forte de Hautetour à Saint Gervais entre avril et juillet 2022.Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines, plus particulièrement du massif du mont Blanc, enregistré leurs grondements pour faire ressentir les mouvements de la montagne, son souffle, les battements de son cœur.
OctoberJeanne Berbinau Aubry
Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste Jeanne Berbinau Aubry développe un travail de sculpture et d’installation où l’étude de la matière et de ses distorsions potentielles occupe une place fondamentale. Les œuvres, composées de gaz, liquides et solides, donnent à voir différents états de la matière, dans des situations souvent instables et favorables à la métamorphose. Décortiquant mécanismes et phénomènes autant que concepts et pré-requis, elle en détourne les manifestations à la fois physiques et symboliques pour les mener vers des alternatives souvent paradoxales à leur destination première. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche et de création, de l'atelier au lieu d'exposition.
NovemberJean-Yves Camus
Jean-Yves Camus, pratique la montagne en toutes saisons, depuis toujours. Dans son travail artistique, il s'intéresse à la neige et à son mécanisme économique, social et historique. Il collectionne les neiges du monde entier pour "la neige rend aveugle" projet au long cours. Pour sa résidence sur le territoire avec Punctum Remotum, il a proposé de s'approcher de l'ensemble des glaciers de la vallée de Chamonix en solo pour rapporter son travail et l'exposer chez l'habitant à Cluses. Quelle place accordons-nous à ces géants de glace ? Une quête qui confronte la fragilité de l'intime et du sublime.
DecemberAntonin Horquin
Suite à sa résidence au sein du réseau Altitudes à Thonon-les-Bains et au Plateau d’Assy Antonin Horquin a créé une région naturelle alpine fictive nommée la Lenzi, dont il a dessiné plusieurs cartes. La performance « Dans l’ombre du Mont Malove » raconte la recherche par Mary-Anne Ashcroft d’une plante médicinale endémique, la Martelle du Malove qui ne pousserait que sur le flanc nord du Mont Malove et qui permettrait de soigner les articulations osseuses. Cette performance a eu lieu à Lucinges en 2023 pendant le festival « Chemins de Crête » organisé par la Villa du Parc centre d’art contemporain d’Annemasse puis en 2024 au Plateau d’Assy en partenariat avec la CREMERIE.La résidence Instagram d'Antonin Horquin permet de présenter un ensemble d'images résultant de ses différentes phases d'observation de Thonon-les-Bains et du Plateau d’Assy lui ayant servi à caractériser le territoire de la Lenzi. Il présente également une première phase préparatoire de son travail de cartographie fictive avec une carte des vents du lac des Avettes.
202420232022202120202019
JanuaryChloé Devanne Langlais
Née à Grenoble en 1994, vit et travaille en Rhône-Alpes et à Genève.
Chloé Devanne Langlais est à la recherche d'un ailleurs radical, de mondes multiples, inconnus et inconscients. Son travail est une composition, un assemblage d'éléments "nécessaires" à la création d'un monde qui prend la forme d'installations constituées de sculptures, de vidéos et de sons ; souvent agrémentées de dispositifs réactifs à leur environnement ou à l’action du spectateur.
Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’hiver 2021 avec « L’horizon des évènements » »
FebruaryEmilien Adage
Émilien Adage est né à Saint-Martin-d’Hères (Isère) en 1985. Il vit et travaille en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le travail d'Emilien Adage est ponctué par l’étude et l’expérimentation de sujets menant à redéfinir en chaque temps de recherche dédiés, les notions de laboratoire, d’outil et de medium. Alternant généreusement les manipulations techniques et matérielles il développe une méthode empirique lui permettant l’élaboration de réalisations sculpturales. Il a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2014 avec « Au-dessous de la mer de nuages » et a participé à l’exposition collective « Nébuleuse Acte 2 » l’été 2020.
MarchLaurie Joly
Laurie Joly vit et travaille à Saint-Etienne
Cette résidence Instagram est une documentation pré-performance. Laurie Joly nous propose un fil rouge, un passage entre 2 formes (Installation et performance) d’un même projet qui interroge « notre héritage culturel sous l’angle de la considération des femmes, de leurs corps, de leur place et de leur fonction au sein de la société à travers des discours et des écrits en provenance de différents champs et à toutes les époques, des Sciences et de la Médecine à la Philosophie, de la Religion aux Médias, de la Littérature à la Politique, etc. »
AprilKarine Bonneval
Karine Bonneval convie à un voyage sonore et poétique à la découverte de la mégafaune et de la mésofaune. Percevoir les vibrations du sol, entendre un pollinisateur butiner, écouter une écorce sous vos doigts, cet atelier inédit vous entraîne dans un tourbillon de sons étonnants et inattendus. Au détour d’une allée, à l’ombre de pétales, derrière une brindille, tendez l’oreille.
MayMaxime Duveau
Né en 1992, vit et travaille à Paris.
Élevé aux rythmes de la Garage Musique moderne et à grands coups de blockbusters hollywoodiens, Maxime Duveau a pris la route mythique vers la cité des anges. En visiteur avisé « il couvre » les lieux emblématiques de l’histoire du rock californien : il se constitue ainsi une banque d’images, une réserve dans laquelle l’artiste puise toute son inspiration. Chaque image est ensuite traitée, réinterprétée sur un autre support, avant de subir une succession de gestes superposés : ajout de fusain, adhésifs, encre de Chine, découpage au cutter, effacements, grattage… Créant ainsi une ‘image autre’ avec son historique propre. Jusqu’à ce que le dessin réalisé, à son tour, devienne image et rejoigne cette réserve inépuisable : un incessant renouveau.
Maxime Duveau livre ainsi une série de dessins qui retracent ce voyage, où l’architecture réinterprétée et labyrinthique invite le visiteur à errer entre réalité factuelle et fiction.
JuneLouise Deltrieux
Qu’advient-il du cinéma en cas d’effondrement ? Peut-on filmer avec les plantes, et que filmer avec elles ? Le projet de la Caméra-Plante tente de répondre à ces questions en détournant la technique de l’anthotype pour proposer une pratique cinématographique survivaliste : ralentir la capture des images en adoptant un rythme végétal.
JulyCamille Llobet
"Chaque œuvre commence par une rencontre et un
questionnement à expérimenter ensemble. J’imagine
d’abord des dispositifs de tournage précis prenant le
parti pris de l’expérience filmée et réalise ensuite
des montages vidéos et sonores à la fois intuitifs et
visant une radicalité formelle."
AugustAnaïs Lelièvre
Si la marche est à la source du travail de l’artiste, son œuvre se nourrit de toutes les « expériences d’espaces » qu’elle fait d’une résidence à l’autre. Les paysages traversés la conduisent à la prise de conscience des changements d’états de la nature et à une réflexion sur la place de notre corps dans l’espace. Ses installations sont comme une invitation à un voyage intérieur, entre architecture et nature, une façon singulière et sensible d’habiter l’espace.
SeptemberEric Tabouchi et Nelly Monnier
On l’observera vite, ce qu’aiment découvrir et immortaliser Nelly Monnier et Eric Tabuchi ne sont pas particulièrement les icônes du territoire que celui-ci s’emploie à valoriser ou qui font sa célébrité. Ils cherchent plutôt à déceler certains particularismes qui témoignent au plus près des paysages vécus par celles et ceux qui quotidiennement les habitent et y travaillent.
OctoberMarc Limousin
Marc Limousin , plasticien originaire d’Annecy, dit de lui-même qu’il est «peintre la nuit et ailleurs le jour». Profondément humaniste, il s’empare de sa résidence de travail sur le sentier art et nature du Pôle Land Art de La Ferme de Chosal pour regarder de très près le milieu qui l’entoure mais aussi et finalement peut-être surtout, les personnes qui y vivent et y travaillent.
Cela donne lieu à une série d’images en prise directe avec le quotidien dont une belle proportion de portraits. Comme si les instants de vie captés fixaient un essentiel.
NovemberDenis Brun
Denis Brun est plasticien et musicien, il est né en 1966 à Désertines, dans l’Allier, il vit et travaille à Marseille. Assistant de Ben Vautier en 1989/1990, il est diplômé de la Villa Arson à Nice en 1994.
Sans aucune hiérarchie ni préférence entre les divers médias (peinture, céramique, couture, vidéo, écriture…) qu'il utilise, Denis Brun recrée sa propre mythologie, ancrée dans la pop culture des années 80/90/2000, la musique rock/techno, la culture anglo-saxonne et un univers enfantin, poétique, faussement naïf.
Son travail est présent dans les collections du FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, Musée communal de la ville de Marseille, différentes Artothèques et collections privées. Ses œuvres ont été montrées dans le cadre d'exposition à Marseille, Montpellier, Annecy, Milan (IT), Monaco, New York (USA), Los Angeles (USA), Oshima (JP)...
DecemberHélène Bellenger
Hélène Bellenger a été invitée à poursuivre ses recherches et expérimentations autour des représentations de la haute montagne, lors de sa résidence à Saint-Gervais. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche inhérentes à ses réalisations. Par le vocabulaire de la photographie, de la collection d'images et de l'installation, la photographe plasticienne a puisé dans les archives de la Maison Forte de Hautetour, des Amis du Vieux Chamonix et de la collection Payot, pour questionner de manière plus large la construction historique, culturelle et technique du regard que nous portons sur ces paysages alpins. Véritable cheminement au sein des représentations du massif du Mont-Blanc à travers les âges, Hélène Bellenger interroge ainsi les rouages de la création d'un paysage icône de notre culture visuelle, devenu aujourd'hui à la fois logo, marque et support de communication.
202420232022202120202019
JanuaryL'envers des pentes & Delphine Wibaux
Delphine Wibaux "Au niveau des glaciers" - images se déployant pendant un mois, produites au refuge de Vallonpierre lors d’une résidence avec L’envers des pentes.
« Ecoute, écho, réponse. J'invite les élèves qui me rendent visite au refuge à observer autrement. Des gestes et traits différents apparaissent sur le papier. Mes images les rejoignent, dédoublement des perceptions et conjonction des regards, observations tantôt concrètes, tantôt chimères extraites des brumes du vallon. »

L’envers des pentes propose des résidences de courte durée pour de jeunes artistes dans des refuges de haute montagne situés dans le parc National des Ecrins.  www.lenversdespentes.com
FebruaryJohanna Perret
Pour la résidence Instagram, Johanna Perret nous propose des « photo/documents » représentant des atmosphères irisées de ciel et de montagne ; des modulations de nuances colorées, des recherches de lumière, de couleurs et de matières pour des peintures à venir.
Johanna Perret vit et travaille entre Cluses et Paris
MarchCamille Ayme
Née en 1983, architecte et artiste, Camille Ayme poursuit un travail plastique autour des composantes de la ville moderne et de la mobilité. 
Doctorante à l'ENSP Arles et l'EHESS Marseille, elle explore les notions de paysage et d'anthropocène, notamment dans les activités extractives.
AprilMarion Charlet
L’art de Marion Charlet est requis par un imaginaire qui croise le réel dans des compositions richement colorées. C’est elle qui détermine la construction de chacune de ses peintures et aquarelles, entraînant le motif à la plénitude de sa forme. Entre réalité et fiction, son œuvre décline tout un monde de paysages idéalisés, quasi paradisiaques, qui associent le naturel et l’artificiel en un tout déserté de toute présence humaine. Toutefois, récemment apparue, celle-ci trouve place dans des jeux de figures dansées, isolées ou en groupe, en suspens dans des espaces indéfinis, à dominante bleu opaline, entre apparition et disparition.
MayAurore Bagarry
Avant d’être admirée au XIXe siècle, puis domestiquée et consommée au XXe siècle, la montagne est source d’appréhension. Ainsi jusqu’au XVIIIe siècle, les “glacières” de la “Montagne Maudite”, l’actuel Mont-Blanc, ne sont guère visitées.
JuneClaire Lesteven
L’œuvre de Claire Lesteven repose sur un basculement des points de vue, rendu possible par l’utilisation de caméras obscurae à multiples sténopés. Ces boîtes cylindriques faites main et trouées en 4 points suivent le modèle du premier appareil photographique et rendent ainsi son importance au geste et au temps photographique. Claire Lesteven ne se contente pas de prendre en photographie le paysage qui lui fait face, elle nous offre une vision multiple et globale pour ouvrir notre regard sur l’envers du décor, où tous les regards ont la même importance.
AugustSandy Avignon
Sandy Avignon est une artiste plasticienne diplômée de la Haute École d’Art et de Design à Genève où elle vit et travaille. 
Dans sa démarche, l’artiste interroge l’étrangeté du réel et son pouvoir fictionnel en réinterprétant sa perception. Elle intervient régulièrement autour de bâtiments qui ont une histoire, à la recherche d’éventuelles mémoires enfouies. Pour cela, Sandy Avignon mène l’enquête avec des outils de l’ordre du sensible qu’elle élabore comme autant de protocoles scientifiques. Les éléments ainsi récoltés, provenant de ses rencontres et expériences, deviennent la matière avec laquelle ses oeuvres prennent forme. 
SeptemberLyse Fournier
Les paysages naturels rencontrés par Lyse Fournier s’estompent dans l’esprit de l’artiste jusqu’à devenir une sensation, un motif qu’elle répète ensuite dans des œuvres révélant un monde fantasmé et poétique.
OctoberLouise collet
« Diplômée de l’École Boulle, de l’ENSAD (Paris) et de la Kyoto City University of Arts au Japon (Nihonga, peinture traditionnelle japonaise), Louise Collet développe ses recherches dans le cadre de résidences, d’expositions et de projets éditoriaux. Influencée par la littérature contemporaine et la peinture traditionnelle japonaises, Louise Collet développe un travail motivé par l’observation du réel, et notamment de la relation que l’humain entretient avec son environnement et de son rapport au quotidien. Emprunte de lenteur, sa pratique se nourrit de minutie et de concentration accrue, donnant au non-spectaculaire une place importante. »
NovemberIo Burgard
Io Burgard (1987 Talence) vit et travaille à Paris et à St Denis. Après des études aux Arts décoratifs de Strasbourg et aux Beaux-Arts de Paris, Io Burgard engage son travail formel dans la sculpture, le dessin et l'installation. Elle s'engage dans une recherche qui prend de plus en plus la part de la rencontre.
Sur l’année 2020-2021 elle engage une exposition personnelle « Le Grand Zinc » suite à sa résidence au centre d'art d'Ugine avec le soutien de l'ESAAA et de l'IAC Villeurbanne / Rhône-Alpes.
202420232022202120202019
JulySarah Feuillas
Née à Paris en 1987, elle vit et travaille à Dunkerque
Sarah Feuillas est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011. Sensible à la perception des espaces et de l’environnement, elle développe un travail photographique et sculptural autour de l’habitat et de l’acte constructif. Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2019 avec « Under construction ».
AugustOscar A
SeptemberPauline Delwaulle & Sebastien Cabour
« Gravir des sommets, revendiquer le ciel ! En venant en résidence à la Maison forte de Hautetour, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour ont souhaité prolonger leurs recherches effectuées lors de leur ascension au mont-Blanc en 2018. Cette ascension avait pour enjeu de rejouer celle, historique d’Horace-Bénédict de Saussure et de mesurer à leur tour le bleu du ciel à partir du cyanomètre du scientifique. A travers le bleu enregistré, c’est toute la question de la représentation de la montagne qui est soulevé. »
OctoberEffondrement des Alpes
Dans les Alpes, la fonte du permafrost produit de spectaculaires effondrements rocheux. La plateforme « Effondrement des Alpes » vise à documenter ce phénomène contemporain, le travailler et lui faire produire des perspectives inédites pour le monde qui vient. Pour cela, l’ESAAA et le CPG rassemblent des créateur·trices, des chercheur·ses et de très nombreux·ses concerné·es, afin de produire des œuvres, des récits, des situations et des événements, et faire de ce phénomène dont on hérite un objet avec lequel on apprend à vivre.
NovemberSeverin Guelpa
Born in 1974, lives and works in Geneva. 

Inspired by the reality of threatened natural sites, from Alpine glaciers to American barren deserts, this artist translates the fragile balances of the world we live in through raw material and construction language. Séverin Guelpa leads since 2014, Matza, a collective initiative that explores climatic and social issues.
DecemberDavid Péneau

Dosoung Kim

from 26 july 2023 to 31 january
Les recherches de Dosoung Kim s’éloignent d’une définition supposée figée des frontières en se concentrant au contraire sur leur nature variable. Né à Séoul (Corée du Sud), il vit en France depuis plusieurs années s’étant formé à l'École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (DNAP), puis à l’École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy (DNSEP). Ayant obtenu en 2020 le statut de réfugié, il travaille depuis plus d’un an sur un projet intitulé « D’ici à ici » qui questionne la notion de frontière. Au travers de ces différentes tentatives, les attributs matériels, qualitatifs et de pouvoir inhérents à la frontière se mélangent, se heurtent, s’échangent et s’envahissent. Il est souligné que la frontière sert à la fois de ligne de séparation, de ligne de contact, de barrière et de passage.
Dosoung Kim est en résidence itinérante Altitudes cet automne 2023 à Artocène (Chamonix) et à la Villa du Parc (Annemasse) pour mener à bien son projet portant sur ces notions de traversée, de frontières, d’échanges et de séparation réelles ou imaginaires. Des rencontres auront lieu à cette occasion avec les publics, et des restitutions seront proposées au sein des structures membres du réseau en 2024.
Dosoung Kim sera en résidence en 2023 dans plusieurs des structures du réseau afin de mener à bien son projet. A suivre…

Appel à résidence itinérante 2024

from 8 april to 13 may
« Résidence itinérante » 2024
Recherche et création sur le territoire alpin (Haute-Savoie, Savoie, Isère)
Adressée aux artistes-auteurs
Le réseau Altitudes – art contemporain en territoire alpin à été crée en 2017 et est dédié à l’art contemporain, il rassemble les lieux de création contemporaine en arts visuels dans les Alpes du Nord françaises, couvrant les départements de la Haute-Savoie, de la Savoie et d’Isère.
Les projets du réseau ont pour objectif de mettre en valeur les actions de ses membres et de promouvoir la création des artistes contemporains, qu’il s’agisse de zones urbaines, rurales, lacustres et/ou montagnardes.
Le réseau Altitudes se distingue par la mise en place d’actions fédératrices axées sur les spéci cités territoriales, englobant les aspects humains, économiques et géographiques propres à la région alpine.
Cette initiative vise à renforcer la collaboration et l’échange entre les acteurs de la création contemporaine, favorisant ainsi une diversité d’expressions artistiques dans les contextes variés des Alpes françaises.
En réunissant les forces créatives de différentes zones alpines, le réseau Altitudes contribue à l’enrichissement culturel et artistique de la région, tout en mettant en lumière la diversité et la singularité de son paysage artistique contemporain.
En 2024, Altitudes fédère 18 structures ayant des missions de formation, d’expérimentation, de production et de diffusion de l’art contemporain à :
- Annecy (alt. de 396 m à 447 m) :
- L’ESAAA – École supérieure d’art Annecy Alpes - La Fondation Jean-Marc et Claudine Salomon
- Espace d’art contemporain Le Mikado
- Le Point Commun
- ImagesPassages, art visuels et numériques
contemporains
- L’ Artothèque Bonlieu
- Ugine (alt. 411 m) : Curiox, Centre d’Art et de Rencontre
- Thonon-les-Bains (alt. 413 m) : La Chapelle de la Visitation
- Annemasse (alt. 437 m) : La Villa du Parc – centre d’art contemporain
- La Roche-Sur Foron (alt. 545 m) : L’Angle – espace d’art contemporain
- Saint-Gervais les Bains (alt. 800 m) : Archipel Art Contemporain
- Plateau d’Assy (alt. 1000 m) : Espace CREMERIE - Flaine (alt. 1600 m) : Le Centre d’art contemporain de Flaine
- Aix-les-Bains : Solarium Tournant
- Copponex (alt. 453 m) : Le Pôle Land Art Départemental (PLAD) à la Ferme de Chosal
- Cluses (alt. 481 m) : Punctum Remotum
- Grenoble (alt. 212m) : L’envers des Pentes
- Chamonix (alt. 1005m) : Artocène
Les acteurs du réseau sont des interlocuteurs sur lesquels s’appuyer a n de faciliter les démarches et rencontres que nécessite le projet sur le territoire.

Le projet de résidence
Le réseau Altitudes tire parti d’un réseau dense d’acteurs professionnels pour mettre en œuvre une résidence de recherche et de création dans les Alpes.
Cette résidence sera accueillie par plusieurs structures du réseau, tant au niveau de la production que de la diffusion, offrant ainsi à un artiste la possibilité de travailler sur place pendant plusieurs semaines.
L’objectif est de sélectionner un projet artistique en fonction de sa capacité à résonner avec les spéci cités du territoire « alpin », que ce soit d’un point de vue humain, social, économique, géographique, etc.
La pertinence du projet sera également évaluée en fonction de son ambition de recherche et de sa valeur dans la pratique de l’artiste.
Une attention particulière sera portée aux artistes n’ayant pas encore béné cié d’une résidence de recherche sur le territoire au sein des structures membres.

Calendrier
– 8 avril 2024 : lancement de l’appel à projets
– 13 mai 2024 à minuit : date limite d’envoi des dossiers
– juin : jury
– à partir de juillet 2024 : accueil et résidence

Modalités de la résidence
La sélection se fait sur dossier, un SEUL
PDF nommé NOM_prénom, contenant tous les documents dans cet ordre :
- une courte présentation du projet (max 2 pages A4)
- un portfolio à jour
- un CV à jour avec numéro de SIRET et numéro d’ordre
> Sans ces informations respectées le dossier ne pourra pas être pris en compte.
La présence de l’artiste est obligatoire sur une période de 3 semaines minmum à 5 semaines maximum, sur deux ou plusieurs lieux du réseau choisis à l’avance par le jury et l’artiste sélectionné. Cette résidence se finira par un temps de restitution dans un des lieux du réseau choisi.
Des temps de restitutions publiques, au cours et à la fin de la résidence sont compris dans le cadre financier de la résidence au sein des structures membres du réseau.
Aucun médium n’est imposé.
A envoyer par mail avant le 13 mai à minuit à l’adresse :
reseau.altitudes@gmail.com

Dotation
LES FRAIS A LA CHARGE DU RESEAU ALTITUDES COMPRENNENT :
- des honoraires de 1500 € BRUT sur présentation d’une facture de l’artiste - cela comprend les temps de recherche et de restitution.
- une aide de recherche et de production d’un montant maximum de 1000 € TTC sur factures.
- la participation aux frais de déplacements des allers et retours du domicile de l’artiste au lieu de résidence, pour un montant maximum remboursable de 500 € TTC sur présentation des justificatifs.
- une aide à l’hébergement de 500€ TTC, selon et après accord des structures accueillante
À LA CHARGE DE L’ARTISTE :
Les frais liés à la vie courante: la nourriture, les déplacements et transports durant la résidence.

Résidence itinérante 2024 : Aria Rolland

from 7 october

Valentin Pinet

from 1st june 2022 to 30 september
Valentin Pinet s’intéresse à un sport que qu’il connait, qu’il pratique en amateur : le cyclisme sur route. Au cours de sa résidence Altitudes, il s’est rendu sur les grandes courses cyclistes, Tour de France, Critérium du Dauphiné et s’est intéresse aux personnes qui vivent cet événement. De cette collecte d’images et du travail realise avec deux comédiennes, il en est ressorti deux lms autour du vélo et du territoire : «Chercher le Tour» et «Attendre le Tour». Tous deux ont été lmés au cours des résidences puis présentés au Point Commun en décembre 2022 et à Curiox en juin 2023.
Suite à cette résidence, Valentin Pinet a été invite par la Villa du Parc à tourner un lm avec les jeunes du Vélo Club d’Annemasse à l’occasion du départ d’étape du Tour de France à Annemasse le 15 juillet 2023. Il a été présenté lors du weekend de clôture les 16 et 17 septembre.

Antonin Horquin

from 1st january to 30 september
Antonin Horquin est un artiste qui travaille la géofiction, la création de territoires géographiques alternatifs incorporés au maillage du réel. Ceux-ci sont élaborés en s’inspirant de la morphologie de territoires existants sur lesquels il est amené à séjourner. La géofiction lui permet toutefois de s’éloigner de l’autorité des modèles d’origine tout en rendant le fictif plausible. Elle ancre les textes narratifs qu’il écrit et qui mettent en scène des personnages humains et non-humains habitant ou traversant ces territoires. Ses textes évoquent en filigrane le malaise, la crainte, l’incertitude, la fragilité, l’empêchement ressentis par certain·e·s d’entre nous à des degrés divers et la nécessité de trouver refuge, individuellement et collectivement. Suite à sa résidence au sein du réseau Altitudes à Thonon-les-Bains et au Plateau d’Assy il a créé une région naturelle alpine nommée la Lenzi, dont il a dessiné plusieurs cartes. La performance « Dans l’ombre du Mont Malove » raconte la recherche par Mary-Anne Ashcroft d’une plante médicinale endémique, la Martelle du Malove qui ne pousserait que sur le flanc nord du Mont Malove et qui permettrait de soigner les articulations osseuses. Cette performance a eu lieu à Lucinges en 2023 pendant le festival « Chemins de Crête » organisé par la Villa du Parc centre d’art contemporain d’Annemasse puis en 2024 au Plateau d’Assy en partenariat avec la CREMERIE. Antonin Horquin travaille maintenant à l’écriture d’une seconde performance autour d’un minéral, la bobignite, clin d’œil à la ville de Bobigny en Seine-Saint-Denis où il travaille au sein des ateliers Wonder.

Dosoung Kim

from 26 july 2023 to 31 january
Les recherches de Dosoung Kim s’éloignent d’une définition supposée figée des frontières en se concentrant au contraire sur leur nature variable. Né à Séoul (Corée du Sud), il vit en France depuis plusieurs années s’étant formé à l'École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (DNAP), puis à l’École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy (DNSEP). Ayant obtenu en 2020 le statut de réfugié, il travaille depuis plus d’un an sur un projet intitulé « D’ici à ici » qui questionne la notion de frontière. Au travers de ces différentes tentatives, les attributs matériels, qualitatifs et de pouvoir inhérents à la frontière se mélangent, se heurtent, s’échangent et s’envahissent. Il est souligné que la frontière sert à la fois de ligne de séparation, de ligne de contact, de barrière et de passage.
Dosoung Kim est en résidence itinérante Altitudes cet automne 2023 à Artocène (Chamonix) et à la Villa du Parc (Annemasse) pour mener à bien son projet portant sur ces notions de traversée, de frontières, d’échanges et de séparation réelles ou imaginaires. Des rencontres auront lieu à cette occasion avec les publics, et des restitutions seront proposées au sein des structures membres du réseau en 2024.
Dosoung Kim sera en résidence en 2023 dans plusieurs des structures du réseau afin de mener à bien son projet. A suivre…

Valentin Pinet

from 1st june 2022 to 30 september
Valentin Pinet s’intéresse à un sport que qu’il connait, qu’il pratique en amateur : le cyclisme sur route. Au cours de sa résidence Altitudes, il s’est rendu sur les grandes courses cyclistes, Tour de France, Critérium du Dauphiné et s’est intéresse aux personnes qui vivent cet événement. De cette collecte d’images et du travail realise avec deux comédiennes, il en est ressorti deux lms autour du vélo et du territoire : «Chercher le Tour» et «Attendre le Tour». Tous deux ont été lmés au cours des résidences puis présentés au Point Commun en décembre 2022 et à Curiox en juin 2023.
Suite à cette résidence, Valentin Pinet a été invite par la Villa du Parc à tourner un lm avec les jeunes du Vélo Club d’Annemasse à l’occasion du départ d’étape du Tour de France à Annemasse le 15 juillet 2023. Il a été présenté lors du weekend de clôture les 16 et 17 septembre.

Lyse Fournier : Aurores Boréales

from 1st january to 31 december
« Des aurores boréales ont été vues.
C’était en 2003 en Haute-Savoie.
Elles sont là.
Ma recherche commence ici.
Je réunis tout un tas d’informations,
des écrits d’astrophysiciens du CNRS aux récits plus ésotériques sur le cosmos,
j’assemble tous les indices possibles pour espérer observer ces aurores.
Nous entrons dans une phase de dormance solaire,
la tâche ne sera pas facile.
Elles sont là, mais on ne peut pas toujours les voir à l’œil nu,
mon appareil photo me servira de lunettes.
Là sur les platières de Flaine,
ce désert de pierre lunaire,
je débute mes observations.
Il faut attendre longtemps, longtemps regarder le ciel,
une quête presque impossible, absurde.
J’ai vu.
J’ai cru voir les aurores ; ses couleurs apparaître.
L’attente a transformé ma perception du réel en fantasme,
je bascule dans la fiction.
J’invente un récit faisant état de mon souvenir,
la sensation d’un paysage immense et désertique. »

(Lyse Fournier, août 2021)

Louise Deltrieux : Caméra plantes

from 1st june to 30 july
Peut-on filmer avec les plantes, et que filmer avec elles ? Le projet de la Caméra-Plante tente de répondre à ces questions en détournant la technique de l’anthotype pour proposer une pratique cinématographique survivaliste : ralentir la capture des images en adoptant un rythme végétal.

Appel à projet : "Résidence itinérante 2022"

from 20 september to 31 october
Les documents à fournir en un seul pdf sont :
- Présentation du projet (2 pages max)
- Portfolio
- Cv
Envoyer à l'adresse : reseau.altitudes@gmail.com